Des chercheurs du Centre des encéphalopathies et des maladies transmissibles émergentes de l'université de Saragosse, dans le cadre du projet NEURO-COOP, ont réussi à détecter des prions (PrP^Sc) dans les ovocytes et les ovaires de brebis naturellement infectées par la tremblante classique, en utilisant la technique ultra-sensible PMCA (Protein Misfolding Cyclic Amplification).
Cette découverte, récemment publiée dans la revue Veterinary Research, constitue la première preuve directe de l'implication possible de la lignée germinale féminine dans la transmission verticale de cette maladie neurodégénérative, considérée jusqu'à présent comme essentiellement horizontale.
Les résultats montrent que l'accumulation de prions varie en fonction du génotype de l'hôte (ARQ/ARQ vs VRQ/VRQ) et du foyer d'origine, ce qui indique une influence possible de la souche de prions. En outre, il a été démontré que, bien qu'il ne soit pas possible de détecter les prions dans le tissu ovarien par des techniques conventionnelles telles que l'immunohistochimie, l'ACPM fournit des preuves de leur présence, soulignant la nécessité d'utiliser des techniques très sensibles pour l'étude de cette maladie.
Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour la sélection génétique des ovins et les programmes de contrôle, ainsi que pour la conception de futures stratégies d'éradication de la tremblante.
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