Une équipe de chercheurs dirigée par l'université de Saragosse a identifié cinq protéines dans le liquide céphalorachidien (LCR) qui pourraient servir de biomarqueurs précoces pour le diagnostic des maladies à prions, avant l'apparition des premiers symptômes cliniques. L'étude, réalisée sur des moutons atteints de tremblante - un modèle naturel de ces pathologies neurodégénératives - a utilisé des techniques avancées de spectrométrie de masse et d'ELISA pour analyser les altérations du protéome du LCR.
Parmi les protéines identifiées figurent SYNCRIP, PLD3, CTSD, C4 et SPP1, toutes liées à des processus tels que l'inflammation, le stress cellulaire et la réponse immunitaire. En particulier, SYNCRIP a montré une augmentation significative dès la phase préclinique, ce qui renforce son potentiel diagnostique. Ces résultats ouvrent de nouvelles voies pour le diagnostic précoce des maladies à prions, à la fois chez l'animal et, potentiellement, chez l'homme.
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