Une étude internationale menée par des scientifiques français, norvégiens et espagnols a montré qu'une souche européenne de la maladie du dépérissement chronique (CWD), détectée chez des élans norvégiens, acquiert une infectiosité inter-espèces accrue après s'être adaptée à un hôte intermédiaire : des souris transgéniques exprimant la protéine prion ovine (génotype VRQ).
Au départ, la souche originale n'a pas réussi à infecter les modèles de PrP humaine ou bovine. Cependant, après plusieurs passages dans le modèle ovin, les prions se sont adaptés et ont pu transmettre efficacement à des souris porteuses de la PrP humaine (codons 129M et 129V) et ont montré des caractéristiques biochimiques différentes de celles des souches connues de prions humains.
Les résultats suggèrent que certains prions de l'encéphalopathie des cervidés pourraient accroître leur potentiel zoonotique après s'être propagés dans des animaux d'élevage tels que les moutons. Cette preuve, qui rappelle le cas de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les moutons et les chèvres, souligne la nécessité urgente d'évaluer ce risque dans des conditions d'exposition naturelles.
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